Rue du monastère 65
BE-5590 Chevetogne
(Namur / Namen)
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Kontakt / Contact:
Tel.: (32) 083-211543
Fax.: (32) 083-216045
Info: (32) 083-211763
abbaye@monasterechevetogne.com
http://www.monasterechevetogne...
Träger/Financial provider:
Benedictins de l'Exaltation de la Sainte Croix
Lage/How to reach
En voiture, sur l’autoroute E 411 reliant Bruxelles à Luxembourg prendre la sortie n° 21 "Custinne-Leignon", tourner à gauche et suivre les indications "Chevetogne": au premier carrefour à droite, ensuite, au deuxième carrefour de nouveau à droite.
Au village de Chevetogne suivre les indications "église orientale" (traverser le village de Chevetogne, monter la colline en faisant un grand tournant à droite, puis un autre' à gauche. L'entrée du domaine du monastère est la première sortie à gauche après "le chalet vert".
Par le train, sur la ligne Bruxelles-Luxembourg s’arrêter à Ciney (env. 10 km de Chevetogne).
À la gare de Ciney prendre l’autobus 43 Dinant-Ciney-Mont Gauthier; sortir à l'arrêt "Rue du monastère".
Allgemeine Informationen/General information
Le monastère de Chevetogne a été fondé à la fin de l’année 1925 par Dom Lambert Beauduin (1873-1960) qui, comme moine de l’abbaye du Mont-César (Louvain), avait auparavant animé le renouveau liturgique en Belgique. La rencontre de l’Orient chrétien a rendu Dom Lambert Beauduin conscient de la division des églises et a inspiré son projet de fonder un monastère dédié à l’unité des chrétiens.
La lettre Equidem Verba (1924) du pape Pie XI adressée à l’Abbé primat de l’Ordre bénédictin afin d’attirer son attention sur la question de l’unité, lui permit de réaliser cette nouvelle fondation; au mois de décembre 1925, le Père Beauduin s’installe avec quelques confrères à Amay-sur-Meuse (diocèse de Liège), d’où la communauté déménagera à Chevetogne (diocèse de Namur) en 1939. Le 11 décembre 1990 le prieuré de Chevetogne a été élevé au rang d’abbaye.
Dès la fondation, Dom Beauduin, tout en approfondissant ses relations avec l’anglicanisme, travailla au lancement d’une revue œcuménique Irénikon, consacrée à la recherche de l’unité entre les églises, qui commença à paraître dès avril 1926 et continue jusqu’aujourd’hui.
Par ses contacts avec des personnalités des églises et communautés séparées de Rome (orthodoxie, anglicanisme, protestantisme), l’accueil des hôtes, la célébration liturgique selon les traditions liturgiques byzantine et latine, l’organisation de colloques théologiques depuis 1942, la communauté de Chevetogne a voulu engager un dialogue loyal avec les chrétiens d’autres confessions et faire connaître aux chrétiens d’Occident la richesse de la tradition de l’Orient chrétien.
Le monastère de Chevetogne marchait ainsi sur la voie nouvelle frayée par les précurseurs de l’idée œcuménique dans l’église catholique (Fernand Portal, Max de Saxe).
Le monastère a ainsi contribué pour sa part à faire évoluer l’attitude de l’église catholique en faveur de l’œcuménisme (recherche de l’unité entre les églises par un dialogue sur pied d’égalité), qui deviendra sa doctrine officielle au Concile Vatican II (1962-1965).
Aujourd’hui encore, la communauté de Chevetogne prie, travaille, accueille ses hôtes avec au cœur la prière du Christ avant sa passion: "Qu’ils soient un".
Monastère:
Le château a été construit au milieu du XIXe siècle par Charles Delvaux de Fenffe, bourgmestre de Chevetogne. De 1903 à 1923, il fut occupé, moyennant quelques aménagements (surélévation des bâtiments à gauche du corps de logis principal), par les bénédictins de Ligugé qui, exilés de France, s’en étaient rendus acquéreurs. C’est de cette époque que date la construction de la Maison de Béthanie, à 500 m du monastère.
Loué à des particuliers pendant une dizaine d’années, le château fut ensuite, de 1932 à 1938, le refuge de jésuites espagnols.
C’est en juin 1939 que les moines d’Amay-sur-Meuse s’y installèrent. À chaque extrémité des bâtiments, s’élève actuellement une église: au sud, l’église byzantine construite de 1955 à 1957, et au nord, l’église latine construite entre 1981 et 1988.
Église byzantine
L’église byzantine du monastère de Chevetogne, dédiée à l’Exaltation de la Sainte Croix, a été édifiée afin d’être un signe permanent de la prière pour l’unité des églises et de témoigner des richesses spirituelles de l’Orient chrétien. Une église dans la tradition byzantine veut offrir à travers son architecture et sa décoration intérieure comme un condensé du cosmos, un espace où s’unissent dans l’harmonie les réalités visibles et les invisibles, celles de la foi. L’action liturgique peut y trouver un lieu approprié.
Le fidèle qui pénètre dans une église de rite byzantin traverse d’abord un exonarthex, ou narthex extérieur; ensuite vient le narthex, dans lequel se tenaient les catéchumènes (ceux qui se préparent au baptême) pendant la liturgie eucharistique. La nef est le lieu de l’assemblée, le lieu des baptisés. Le sanctuaire, où le clergé se dispose autour de l’autel, représente le Ciel, lieu de la présence divine. Ainsi les quatre parties de l’église manifestent-elles symboliquement les différentes étapes du chrétien, pèlerin en marche vers le Royaume.
L'iconostase est la paroi couverte d’icônes séparant le sanctuaire de la nef; elle s’est généralisée dans les églises de tradition byzantine à partir du IXe siècle après la crise iconoclaste, à l’issue de laquelle fut reconnue la légitimité de l’icône. La peinture de l’iconostase de Chevetogne est due au peintre russe Georges Morozov (1900-1993). Les deux icônes entourant les portes centrales représentent l’une le Christ, Docteur, tenant le livre des évangiles et l’autre la Mère de Dieu présentant son Fils. L’icône est comme une fenêtre sur l’invisible qui donne à contempler les réalités de la foi.
Les fresques sont l’œuvre de deux peintres grecs, MM. Rhallis Kopsidis et Georges Chochlidakis, qui se sont inspirés de l’école macédonienne (XIe-XIVesiècle) et de l’école crétoise (XIVe-XVIIe siècle) pour le style; quant au programme iconographique, il est typique de l’époque des empereurs Paléologues (XIII e - XIVe siècle). Le sanctuaire a été décoré par une équipe de peintres sous la direction de M. L. Raffin dans le style des fresques serbes. Le narthex, lieu des catéchumènes, contient des scènes de l’Ancien Testament interprétées à la lumière du Nouveau Testament. La nef, lieu des baptisés, est couverte de fresques retraçant la vie du Christ.
Certaines scènes privilégiées dans la théologie et la liturgie byzantines sont particulièrement mises en évidence. Ainsi l’épisode du baptême du Christ est surmonté de la scène de la transfiguration (abside sud); ces deux théophanies du Nouveau Testament sont rapprochées pour exprimer le sens de la venue du Fils de Dieu parmi nous: dans le baptême il s’abaisse au rang des pécheurs afin d’ouvrir nos yeux à la lumière de sa divinité.
De même la fresque de la descente aux enfers qui annonce la résurrection est placée au-dessus de l’ensevelissement du Christ pour proclamer le message de Pâques: le Christ s’est abaissé jusqu’à la mort pour nous relever de la mort.
Hôtelerie:
Trois maisons sont réservées à l’accueil des hôtes.
Une hôtellerie réservée aux hôtes masculins est située à l'intérieur du monastère. Une deuxième hôtellerie, destinée aux dames et aux familles, est la maison de Béthanie. Une troisième maison, Emmaüs, permet l’accueil de groupes plus ou moins autonomes.
Hôtellerie pour les hommes seuls: hotelier.monastere@monasterechevetogne.com
Hôtellerie pour les dames et les familles: hotelier.bethanie@monasterechevetogne.com
Centre oecuménique: centre.oecumenique@monasterechevetogne.com