Rue St. Benoît, BP 0537
FR-53005 Laval Cedex
(Pays de la Loire)
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Kontakt / Contact:
Fax.: +33 (2) 43 02 85 87
Info: +33 (2) 43 02 85 85
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Lage/How to reach
L’accès au monastère est assez aisé, aussi bien en voiture qu’en train. Notre ville de Laval est très bien desservie par les grands axes routiers et les arrêts fréquents des TGV.
Si vous souhaitez vivre un temps de retraite (de 2 à 8 jours maximum), il vous suffit de prendre contact avec la Soeur Hôtelière.
Contacter la Sœur Hôtelière
Tél : 02 43 26 19 03 (de 9 h 30 à 12 h ou de 14 h 30 à 17 h)
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Allgemeine Informationen/General information
Les grandes dates
En 1816, dix moniales cisterciennes, venant de Darfeld en Westphalie, réoccupent l’ancien prieuré Ste Catherine à Laval, un an après l’installation des moines de Port du Salut, à Entrammes (53), tout proche.
De 1822 à 1858, des sœurs de la communauté tiennent une école pour les petites filles pauvres de la ville.
En 1855, la construction du chemin de fer coupe la propriété des sœurs. Elles envisagent de se déplacer. Elles créent une société civile, en vue d’acquérir plusieurs lots de terrains en bordure sud de la ville, dont la Grande et la Petite Coudre, non loin de l’église Notre Dame d’Avesnières.
Le grand chantier du monastère, supervisé par le cellérier de Port du Salut, dure de 1856 jusqu’en 1859, et le 26 avril, en pleine nuit et dans le plus grand silence, les sœurs traversent la ville pour intégrer leur nouvelle demeure. Pour assurer des ressources à la communauté, une fromagerie est construite et mise en route en 1868, grâce encore aux moines de Port du Salut. Sensibles à la souffrance qui les entoure, en 1870, comme elles le feront plus tard entre 1914 et 1918, les soeurs ouvrent le monastère pour accueillir et soigner des centaines de blessés de guerre. De 1940 à 1944, elles abandonnent aux séminaristes du diocèse la moitié de leurs locaux, le Grand Séminaire de Laval ayant été réquisitionné par l’occupant.
En 1967, une hôtellerie de seize chambres est construite.
Et la fromagerie ? D’abord, le lait était apporté par les producteurs. Plus tard, les sœurs, qui se sont équipées de camions, emploient des chauffeurs qui collectent le lait autour de Laval. A partir de 1960, elles se font livrer, par une entreprise voisine qui a repris leur zone de collecte, le lait nécessaire à la fabrication du fromage. Puis elles abandonnent celle-ci en 1995… pour ne garder que l’affinage. Les préparations pour entremets « Véritable Trappe », commercialisées à partir de 1975, prennent le relais comme principale ressource de la communauté.
Les Fondations de la Coudre
En 1837, un groupe de sœurs est envoyé renflouer la communauté de Mondaye. Ainsi prend corps une nouvelle communauté, qui se déplace en 1845 à la Cour Pétral (28), pour devenir plus tard à Bouillon, en Belgique, la communauté de Clairefontaine.
En 1841, un nouveau groupe fonde la communauté d’Ubexy (88).
Des sœurs partent fonder Mâcon, en 1875. S’étant exilée au Brésil en 1908 puis revenue en Belgique en 1929, cette communauté s’unira peu après à un groupe de sœurs de Maubec (26), pour ré-occuper l’Abbaye de Chambarand (38)
En 1893, l’intercession de St Benoît Labre obtient la fondation de Belval (62) où part un nouveau groupe de sœurs.
Survient le conflit opposant l’Eglise et l’Etat, et en 1903 douze soeurs s’installent dans un « monastère » de repli éventuel, à Blitterswijck en Hollande. Elles rentrent à Laval en 1920, et en décembre de la même année, c’est un nouveau groupe de fondatrices qui quitte la maison mère, pour Sainte Anne d’Auray (56). Un second groupe suivra. De là, la nouvelle communauté, prenant le nom de la Joie Notre-Dame, rejoint Campénéac en 1953.
La communauté de la Coudre reste nombreuse. En 1929, trente deux sœurs vont restaurer la vie monastique à Igny, monastère du bienheureux cistercien Guerric, situé à Fismes (51).
Toute la 1ère moitié du XXème siècle, des sœurs partiront également aider les jeunes implantations cisterciennes du Japon.
En 1968, l’appel vient de l’Afrique : un groupe de sœurs de la Coudre occupe le monastère de Grandselve au Cameroun, laissé libre par des moines cisterciens qui vont s’installer au nord du pays, à Koutaba.
En 1981, quelques sœurs quittent encore Laval pour le Jassonneix à Meymac (19).
Rénovation du monastère
Dans ces années, il devient possible et nécessaire d’engager d’importantes rénovations au monastère.
En 1985, l’infirmerie est aménagée pour les sœurs anciennes.
En 1987, on transforme les grands dortoirs en cellules individuelles, après avoir construit une chaufferie centrale pour tout le monastère, et mis le tout-à-l’égout en se raccordant aux réseaux de la ville.
Puis en 1989, on aménage des bureaux et des ateliers, nécessités par le changement de l’économie (développement des entremets).
Une inondation de la cour d’entrée, qui provoque la détérioration de murs, amène à reconsolider sur une dalle de béton les cloîtres du monastère en 1990
En 1993, la réfection de l’église et son extension pour permettre aux fidèles une meilleure participation, est hâtée par la dégradation des toitures.
Il restait la partie liée à l’accueil : une première réalisation a été la construction de la Galerie monastique avec le magasin, ouverte en 2003.
La suite de ces travaux est prévue pour 2009-2011